départs
Par un matin
triste et blême
Où rien ici-bas
ne reluit,
Partir loin de
ceux que l’on aime
Sans faire le
moindre bruit,
S’en aller comme
une furie,
Poussé par des
vents violents,
Fort loin de nos
têtes chéries,
A la fois preste
et indolent,
Quitter notre
toit qui soupire,
La chaleur d’un
lit éploré,
Nos babioles, le
sourire
De tous nos
êtres adorés,
Errer dans un
brouillard immense,
Marcher sans savoir
où l’on va,
Braver cent mers
sans clémence
Rêver comme
Ulysse rêva,
Le cœur brisé
comme du verre,
Suivre mille
sombres sentiers,
Sentir s’appesantir
la terre
Et abhorrer le
monde entier,
S’évanouir dans
l’infini vaste
Comme une fumée
dans la nuit,
Sans qu’aucune
flamme ne reste
Et nulle
étincelle qui fuit !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
mercredi 14 novembre 2018
Départs
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