osmose
Comme un ver
dans une chose morte,
Le monde, sans
frapper à la porte,
Entre en moi et
emplit soudain mon cœur,
Spectre effrayant
et vaste visiteur
Qui erre dans le
manoir de mon âme,
L’univers
grandit, transparente flamme
Qui me brûle comme
un ancien amour,
Mais je ne vois
jamais venir le jour
Et il fait
toujours noir dans mon être !
J’ai beau ouvrir
volets et fenêtres,
Je ne vois rien
dans les infinis noirs.
Ténèbres
éternelles, grands manoirs
Où des spectres
hurlent avec délice !
Des pâles
flambeaux les artifices
Ne dissipent
point toute cette nuit,
Le soleil jamais
ici ne reluit
Et toutes les
ombres de ce monde
Ainsi que les
flots d’une mer profonde
Viennent se
briser sur le morne écueil
De ce château,
allégorie du deuil.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
samedi 6 octobre 2018
Osmose
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