CŒUR infini
Avec la
tristesse d’un lac tranquille
Qui s’étend sous
le beau soleil radieux,
Mon cœur
s’étend, loin des bruyantes villes,
Autre ciel qui
reluit sous les cieux.
Sur terre, mes
ondes sont mes nuages,
Il n’y a point
de havre, il n’y a point de port,
Mon cœur n’a
point de grève ou de rivage,
Et il est infini
comme la mort ;
Maintes bêtes
errent dans les entrailles
De ce lac
profond, maints monstres luisants,
Et à son fond
des restes de bataille
Sont jetés avec
des trésors pesants,
Et puis de la
méchante ferraille
Et quelques lettres
d’amoureux défunts,
Des choses
rouillées, des choses qui raillent,
Un vaste chaos
sans forme et sans fin,
Et pourtant, le
vent chante à la surface
Et fait trembler
les vagues nénuphars,
Les flots
caressent les herbes lasses
Et la nuit remue
son flambeau blafard.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
dimanche 30 septembre 2018
Cœur infini
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