la montagne des souvenirs
Au sommet d’une
montagne hivernale,
J’ai enterré
tous mes chers souvenirs
Avec des
épitaphes banales
Gravées patiemment
sur de blancs menhirs.
Les aigles,
au-dessus de l’édifice,
Poussaient des
cris rauques et incessants,
Le vent
chantait, suivant son caprice,
Des hymnes doux
ou des hymnes puissants,
La neige qui
tombait du ciel livide,
Recouvrait mes
souvenirs comme un linceul,
Grand ciel
mélancolique et vide
Ou même les
nuages semblaient seuls !
Rien n’égayait
cette froide atmosphère,
Nul rayon n’éclairait
ces mornes lieux,
Tel un homme qui
ne sait pas quoi faire,
Le jour passait
dans les immenses cieux ;
Et aujourd’hui,
aurore fatale !
La neige a
soudain fondu au soleil,
Et des formes
terribles et spectrales
S’éveillent de
leur éternel sommeil,
Mes souvenirs revivent
et reviennent
Et de leurs
tombeaux sortent chancelants
En faisant mille
gestes obscènes
Et en poussant
des hurlements violents.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
mardi 25 septembre 2018
La montagne des souvenirs
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