jeudi 27 septembre 2018

Joie, bonheur et félicité

Joie, bonheur et félicité

Pour l’homme ayant perdu sa joie de vivre
Comme l’enfant rêveur son premier livre
Plein d’images et de douces couleurs,
Tout ici-bas est ennui et douleur,
Et il boit lentement la vie altière,
Vieux café de la semaine dernière,
Plus salé, plus insipide et amer,
Que tous les flots et que toutes les mers.

Comme cet enfant souriant à sa mère,
Nous perdons nos radieuses chimères,
Nos chimères dorées, êtres cruels,
Et colorées comme des arcs-en-ciel
Dont il tombe de lourdes paillettes
Aux jours de douleur et aux jours de fête !
Nos rêves, tels des condamnés nombreux,
Crient, la nuit, dans leurs cachots ténébreux,
Nos illusions mortes nous tourmentent,
Nos inutiles desseins se lamentent,
Et nous marchons, à des spectres pareils,
Dans des sentiers qu’abhorre le soleil.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Mon avis sur cet article: