Joie, bonheur et félicité
Pour l’homme
ayant perdu sa joie de vivre
Comme l’enfant
rêveur son premier livre
Plein d’images
et de douces couleurs,
Tout ici-bas est
ennui et douleur,
Et il boit
lentement la vie altière,
Vieux café de la
semaine dernière,
Plus salé, plus
insipide et amer,
Que tous les
flots et que toutes les mers.
Comme cet enfant
souriant à sa mère,
Nous perdons nos
radieuses chimères,
Nos chimères
dorées, êtres cruels,
Et colorées
comme des arcs-en-ciel
Dont il tombe de
lourdes paillettes
Aux jours de
douleur et aux jours de fête !
Nos rêves, tels
des condamnés nombreux,
Crient, la nuit,
dans leurs cachots ténébreux,
Nos illusions
mortes nous tourmentent,
Nos inutiles
desseins se lamentent,
Et nous
marchons, à des spectres pareils,
Dans des
sentiers qu’abhorre le soleil.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
jeudi 27 septembre 2018
Joie, bonheur et félicité
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: