mardi 17 juillet 2018

Hallucinations

hallucinations

Comme un malade pris de vertige,
Il m’arrive de choir dans des néants
Emplis de palais et de vestiges,
De grands rêves et de souvenirs géants !

Il m’arrive de voir mon propre être
Dans le miroir de mon ciel intérieur,
Et sans que je n’en sois le maître,
De le voir s’épanouir comme une fleur ;

Dans le dédale de ma propre vie,
Je marche en contemplant avec effroi
Maintes vierges par les monstres ravies,
Qui attendent toutes leurs défunts rois,

Je vois des musiques enchanteresses,
J’entends briller des sourires sans fin,
Aussi doux que de douces caresses,
Et je touche d’improbables parfums,

Et tout cela me ravit m’emporte
Vers de lointains pays sans soleil
Dont la Nuit vient ouvrir les grandes portes,
Et où l’on rêve, aux poètes pareil.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

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