à la loire
Ô Loire qui
souris sous le ciel qui rayonne,
Obéis-moi, je
suis ton maître et te l’ordonne,
Emporte-moi
jusqu’aux êtres qui me sont chers
Sur tes flots
incertains, pareils à des yeux clairs !
Ô rends-moi mes
amours, Loire criminelle !
Tu ne peux me
priver des choses éternelles !
Rends-les-moi ou
je fais ce que tous les dieux font,
Et comme fit
Xerxès, jadis, à l’Hellespont,
Je te fouetterai
jusqu’à la mort, Loire !
Bientôt tu me
verras dans toute ma gloire,
A la tête d’une
grande armée, envahir
Le monde des
mortels, et aussi t’assaillir
Avec mon radieux
foudre et mon fouet luisant !
Oses-tu t’opposer
à moi ? En te brisant
Ainsi que le
potier brise une poterie,
Tu trembleras de
ma force et de ma furie !
Conduis-les
jusqu’à moi, conduis-moi jusqu’à eux,
Ou comme Moïse
je te couperai en deux
Et tu en périras
comme la mer Morte !
Rien n’est plus
inquiétant que les sombres portes
Ouvertes et
fermées, paradoxes flottants ;
Loire, tu es
donc un problème à deux battants !
Je te l’ordonne,
je t’en prie, je t’en conjure,
Ramène-moi ces
deux apparitions pures,
Ramène-les-moi
ou péris dans les tourments,
Et sois clémente
comme ils sont tous deux charmants !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 18 juillet 2018
À la Loire
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