CONTE: LE NAVIRE MARCHANT SUR TERRE (PARTIE Vi)
VI. Les autres voyageurs, et le retour du jeune
homme au château du roi
Les trois voyageurs voient un bûcheron
qui porte
Sur son robuste dos, comme une chose
morte,
La moitié d’une coupe entière de forêt.
Le jeune homme commande au navire l’arrêt.
« Que fais-tu donc, l’ami ? » « Ma
marâtre me crie
Que je rapporte peu de bois, avec furie.
Elle me traite sans amour et sans pitié !
Alors j’ai décidé de charger la moitié
D’une forêt sur mon dos, bourreau de
moi-même,
Pour qu’elle me laisse enfin tranquille
ou m’aime. »
« Viens avec nous, l’ami, et tu
seras content. »
Reprenant leur chemin sans attendre
longtemps,
Les quatre compagnons continuent leur
voyage
Et voient un homme souffler vers les
nuages
Armé de son soufflet comme une église
grand.
Le jeune arrête son beau navire errant.
« Que fais-tu, mon ami ? »
« De quoi je me mêle ?
Pour chasser le mauvais temps ainsi que
la grêle
Qui pourraient emporter nos récoltes, je
viens
Souffler tous les matins et protéger les
miens. »
« Viens avec moi l’ami. » « Mais
j’ai fort à faire ! »
« C’est l’été, mon ami, et si tu le
préfères
Tu pourras revenir chez toi à tout
moment. »
L’homme monte avec eux, et bien
rapidement
Ils arrivent au château du roi. « Voyez,
sire,
Dit le jeune homme au roi, ce merveilleux
navire
Qui marche sur terre ; je vous l’ai
apporté.
Devant votre château il est en sûreté.
Maintenant honorez, roi, votre promesse :
Sept cents métairies et la main de la
princesse. »
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
jeudi 19 avril 2018
Conte: Le Navire marchant sur terre (Partie VI)
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