jeudi 28 décembre 2017

La vieillesse d'Hercule

La vieillesse d'hercule


Pareil à un peu de crépuscule,
Celui qu’on appelait le puissant Hercule
Sommeille, loin du soleil qui reluit,
Près de sa massue, trop lourde pour lui.

Il se souvient de la belle Omphale
Et de sa jeunesse triomphale,
Des héros tués, des monstres occis,
De cent poètes chantant le récit
De sa gloire immortelle et meurtrière,
De Thésée, de Prométhée, du Cerbère,
Des rois tremblants, devant lui prosternés,
Du monde par son souvenir gouverné,
De l’Olympe, comme une chose humaine,
Tremblant du fils de Zeus et d’Alcmène !  
Et aujourd’hui ? Plus de dieux, plus de rois.
Son nom n’inspire plus aucun effroi,
Et on songe à lui comme à un mystère
Qui a émerveillé toute la terre
Et qui a ébloui toutes ses nations,
Puis on dit : « Quelle imagination ! »



 Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène 

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