La vieillesse d'hercule
Pareil
à un peu de crépuscule,
Celui
qu’on appelait le puissant Hercule
Sommeille,
loin du soleil qui reluit,
Près
de sa massue, trop lourde pour lui.
Il
se souvient de la belle Omphale
Et
de sa jeunesse triomphale,
Des
héros tués, des monstres occis,
De
cent poètes chantant le récit
De
sa gloire immortelle et meurtrière,
De
Thésée, de Prométhée, du Cerbère,
Des
rois tremblants, devant lui prosternés,
Du
monde par son souvenir gouverné,
De
l’Olympe, comme une chose humaine,
Tremblant
du fils de Zeus et d’Alcmène !
Et
aujourd’hui ? Plus de dieux, plus de rois.
Son
nom n’inspire plus aucun effroi,
Et
on songe à lui comme à un mystère
Qui
a émerveillé toute la terre
Et
qui a ébloui toutes ses nations,
Puis
on dit : « Quelle imagination ! »
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
jeudi 28 décembre 2017
La vieillesse d'Hercule
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