CONTE: JACK (PARTIE ix)
IX. Le géant Galiganters
Jack, après cette victoire et cette
défaite,
Reste avec ses amis deux nuits et fait
la fête,
Puis se remet en marche, allant par
monts et vaux
Et fatiguant dans son voyage maints
chevaux.
Près de la cabane d’un vénérable ermite
Il s’arrête, le soir ; il frappe et
on l’invite :
« Mon humble logis est le vôtre,
mon ami,
Lui dit l’ermite, ce que par terre j’ai
mis
Vous appartient, et est votre
nourriture. »
Bien qu’il soit très pauvre, l’ermite à
l’âme pure
Lui donne avec bonté à boire et à
manger,
Puis dit : « Vous ne m’êtes
pas, jeune homme, étranger.
Vous êtes le champion dont on parle,
sans doute.
Puisque le hasard vous a mis sur cette
route,
Sachez qu’il y a, sur la montagne près d’ici,
Un géant qui a fait conter de noirs
récits,
Nommé Galiganters. Dans sa sombre
demeure,
Des femmes, des vieillards et des
enfants meurent,
Il est aidé par un infâme magicien
Qui sait tous les charmes et tous les
sorts anciens
Et qui change pour lui ses pauvres
victimes
En animaux. » « Il ne
commettra plus ces crimes,
Répond le vaillant Jack, et je vais le
châtier. »
« Sachez, mon bon fils, que ce
monstre est sans pitié,
Reprend l’ermite, il a ravi la douce
fille
D’un duc, qui est aussi toute sa
famille.
Maints braves ont tenté d’aller la
délivrer
Et n’ont pas réussi, car ce monstre
abhorré
Fait garder son château par deux dragons
énormes
Qui crachent du feu. C’est sa plus dangereuse
arme,
Et j’espère, mon fils, que vous
triompherez. »
« Demain matin, dit Jack, je les
affronterai. »
Le lendemain il va gravir la montagne
Et trouve le château, aussi désert qu’un
bagne,
Puis grâce à sa jaquette il passe
inaperçu
Et trouve une corne en or, et ses mots
dessus :
« Celui qui sonnera de moi, à lui
la gloire ! »
Jack le fait, et une grande nuée noire
Emporte violemment dans ses serres d’acier
Le géant, les dragons ainsi que le
sorcier.
Jack sauve la fille du duc, belle et
frêle,
Les autres reprennent leur forme
naturelle,
Le duc lui accorde de sa fille la main,
Et il continue à libérer les humains
Des monstres effrayants et des géants
funestes,
Si bien que de nos jours aucun d’eux ne
reste.
[FIN DU CONTE: JACK]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
mardi 12 septembre 2017
Conte: Jack (Partie IX)
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