finis gloriae mundi
Juan de Valdés Leal, Finis gloriae mundi (1672)
Dans la sombre crypte, fétide et étroite,
Où gisent un squelette et un corps décomposé,
Une frêle et blanche main, cependant adroite,
Tient une balance aux plateaux opposés :
La droite, appesantie par des objets de culte,
Fait lire sombrement cette inscription : « pas plus ! »
Et la gauche, où l’on voit des choses occultes :
« Pas moins ! », et cela a pour fléau l’Absolu,
Cela semble dire aux poussières que nous sommes :
« Que vous soyez sorcier, évêque ou gentilhomme,
Mortels, vous n’êtes que des squelettes mouvants ! »
Et la crypte ferme son œil noir en rêvant,
Tandis qu’au fond d’elle, quelque hibou sévère
Contemple les défunts avec ses yeux de verre.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
mardi 7 février 2017
Finis gloriae mundi
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