les caprices de fulvie
Pavel Alexandrovitch Svedomsky, Fulvie avec la tête de Cicéron (?)
Après sa mort aimant le mettre au supplice,
La cruelle Fulvie contemple avec délice,
Un sourire étrange rayonnant sur son front,
La tête coupée de son ennemi Cicéron.
Avec perversité la folle s’amuse
Et joue sinistrement, délectée de sa ruse,
Pareille à une enfant, emplie de cruauté,
En reposant doucement sa lascive beauté
Sur une grande peau d’ours aux chasseurs rebelle
Qui était sans doute moins farouche qu’elle.
Quand elle vit ses mains aux portes du Sénat ,
La cruelle, d’abord, de cela s’étonna,
Resta stupéfaite, puis rit. « Comme il est bête !
S’écria-t-elle ; c’est bien ! je veux sa tête ! »
On la lui apporta comme un présent hideux,
Dans un sac. Elle lui dit : « Jouons tous les deux ! »
La gifla, la roula, lui tira les lèvres
Et comme pour savoir si elle a la fièvre
Lui caressa le front et ferma promptement
Avec deux épingles sa bouche, et rêveusement
Imagina toutes les malédictions sombres
Que Cicéron pourrait faire choir dans l’ombre,
Si son cœur n’était point de tout son fiel tari,
Sur elle, sur ses fils et sur ses trois maris.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2185.
lundi 16 janvier 2017
Les caprices de Fulvie
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