le deuil des nymphes
Auguste
Gendron, Les nymphes au tombeau d'Adonis
(1864)
Les
blanches nymphes éplorées
Se
sont lamentées tout le jour
Près
de la dépouille adorée
D’Adonis
qu’a aimé l’Amour,
Amant
de la douce Aphrodite
Blessée
par son enfant joueur,
Mais
fils d’une mère maudite
Et
jouet d’un destin railleur,
Sauvé
par une bête immonde
Qui
l’a massacré sans pitié,
Homme
qui a empli le monde
De
passion et d’inimité !
C’est
lui que les nymphes pleurent
Dans
les profonds bois étoilés
Qui
sont devenus leur demeure
Et
leur logis d’ombre voilé !
Elles
gémiront encore,
Nues
sur le marbre auguste et froid,
Et
se cacheront à l’aurore,
Emplies
de tristesse et d’effroi,
Aussi
belles et éphémères
Qu’Adonis
qu’a ravi la Mort,
Et
de leurs plaintes amères
Berçant
le sombre bois qui dort.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2185.
vendredi 13 janvier 2017
Le deuil des nymphes
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