combat pour la vie
Edvard Munch,
Dødskamp (1915)
Toute
la famille soupire
Autour
de l’enfant qui gémit
Et
comme d’un vent froid frémit,
Ne
pouvant rien comprendre ou dire.
La
maman et le grand-père
Aux
regards suppliants et doux
Ainsi
que le père à genoux
Tout
cela prie et espère
Dans
la chambre où leur petit être
Sait
que pour vivre il faut lutter,
Dans
la mer de la vie jeté,
Noyé
au moment de naître !
Car
la vie est une onde infâme !
Tous
nos jours sont emplis d’écueils
Et
nous avons reçu le deuil
Quand
nous avons reçu une âme !
Le
tragique petit cherche
Désespérément
un peu d’air,
Et
le plafond est un flot clair
Où
ce menu marin marche !
Hélas !
Même en ayant son âge
On
apprend, perdu loin du port,
A
combattre la sombre mort,
Divinité
des naufrages.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
mardi 24 janvier 2017
Combat pour la vie
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