lundi 7 mars 2016

L'amour de Phèdre

L'amour de phèdre

Ô, Phèdre, douce et noble femme !
Quels feux ont embrasé votre âme
Eprise d’Hippolyte sans cœur,
Barbare ennemi de l’Amour vainqueur !

Ô, Phèdre, douce et noble femme !
Quels feux ont embrasé votre âme !

Vous étiez esseulée et sans joie
Et vous gémissiez comme une proie
De ce sombre et funeste chasseur
Et maudissiez mère, père et sœur !

Vous étiez esseulée et sans joie
Et vous gémissiez comme une proie !

Thésée ne pouvait voir vos larmes,
Son fils fut sourd à vos alarmes,
Vénus vous assaillit de ses traits
Et votre esprit dans l’abîme errait ;

Thésée ne pouvait voir vos larmes,
Son fils fut sourd à vos alarmes !

Loin de l’humanité entière,
Vous rêviez, vague aventurière,
De délices et de vaines amours,
Et son souvenir berçait vos jours,

Loin de l’humanité entière,
Vous rêviez, vague aventurière !

Mais, hélas ! vos prières de reine
Comme des remords furent vaines,
Et, ne pouvant vous faire chérir,
Il ne vous restait plus qu’à périr !

Mais, hélas ! vos prières de reine
Comme des remords furent vaines !



Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène 

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