samedi 20 février 2016

Le Voyage

Le voyage 

Le voyageur, épris d’espoir et de rêve,
Erre de port en port et de grève en grève
Et il aime à braver les vents et le destin
Bercé par l’harmonie des profonds flots lointains.
Il appareille enfin ; tout est immense et vague,
Et le monde n’est plus qu’une seule vague,
Tumultueux et plat et que rien ne retient,
Que gonfle l’écume, qui va et qui revient !
Comme nous ! oubliant notre finitude,
Sans trembler du danger et de la solitude,
Nous espérons trouver, emportés par le flot,
Un phare ou un visage, une île ou un îlot !
Que les vents rugissent ! que l’océan gronde !
L’orage appesantit son antique fronde
Et veut nous assaillir, mais nous triompherons !
Nos lauriers de marins couronnent nos doux fronts,
Comme les rois, nous sommes ambitieux et augustes !
Peu nous chaut l’écueil traître et le vent injuste ;
Elle nous attend, l’île aux éternels festins,
Partons ce soir et nous y serons ce matin !


Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène

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