vendredi 19 février 2016

Où vas-tu, radieuse et preste...

où vas-tu, radieuse et preste...

Où vas-tu, radieuse et preste
Comme le soleil qui se meurt ?
Pourquoi fuis-tu ? De quoi as-tu peur ?
Ecoute ma lyre et reste !

Maintes fleurs, dans leurs profonds vases,
Que je n’ai pu jamais t’offrir,
Se fermèrent en voyant souffrir
Mon coeur que ta flamme embrase,

Maints vers sont morts sur mes lèvres
Avant qu’ils ne fussent chantés,
Enfants frileux, épouvantés,
Pris par la farouche fièvre !

Tu t’en vas, insensible et belle,
En continuant ton chemin,
De nos amours sans lendemain
Te riant, déité rebelle !

Parfaite comme le marbre
Par un Michel-Ange sculpté,
Tu ris du poète dompté,
Éploré sous un grand arbre

Et qui caresse les cordes
De sa lyre qui en gémit,
Et, te voyant passer, frémit,
Implorant ta miséricorde !


Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène 

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