Les mystères de la forêt
Forêt, sœur de la
vaste montagne !
Complice éternelle
des amoureux,
Des philosophes tu
es le bagne
Et des poètes le
havre heureux !
Tu caches à nos
yeux, dans ton ombre noire,
Tes nymphes
antiques au regard reluisant,
Et des dryades
douces comme des moires,
Epouses tragiques
des arbres pesants,
Merlin, épris de
la fée Viviane,
Maints druides,
maints ermites et maints chevaliers,
Et des parfums
mystérieux émanent
De tes chênes et
de tes psoraliers
Comme des âmes
volages et légères !
Nul ne peut sonder
ton fond infini,
Et l’odeur de tes
brises passagères
Envoûte doucement
tes amants bénis !
Faunes joyeux et
satyres difformes
Hantent
éternellement tes chemins obscurs,
Forêt majestueuse
et énorme,
Hospitalière même
aux monstres impurs,
Et parfois, en
passant avec verve
Dans tes allées,
jovial ou attristé,
L’on sent que
quelque chose nous observe
Et qu’un souvenir
dans ton cœur est resté.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
dimanche 7 décembre 2014
Les mystères de la forêt
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: