lundi 24 mars 2014

La montagne, la mer

La montagne, la mer

Quand on est sur ce mont où se trouve le phare,
Il est bien doux de contempler la mer,
Les chèvres et les moutons que rien n’effare
Et qui errent tranquillement dans les pâturages verts,

Le ciel serein et bleu que le soleil éclaire,
Le grand océan qui semble une ombre sous lui,
Calmes tous les deux, sans violence et sans colère,
Qui bercent nos regards éperdus et éblouis,

Les quelques voiles qui font un mystérieux voyage
Sans qu’on ne sache quelle est leur destination,
Et les rocs attendris embrasser les feuillages
Et leur chanter des vers avec adoration !

A nos pieds le monde semble petit et vague
Et on entend, au lieu des bruits que les hommes font,
Les soupirs harmonieux des éternelles vagues,
Poétesses tragiques qui chantent et qui vont,

Et des oiseaux, du ciel agiles aèdes,
Les poétiques chants, joyeux hymnes au bonheur,
Qui retentissent, de nos maux divins remèdes,
Sans trembler des houles et des hivers veneurs !


Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène

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