Les Innocents
Dans vos yeux
étonnés 
J’ai vu de douces
choses  
Et j’ai vu
rayonner 
Vos fronts, comme
des étoiles 
Dans une éternelle
nuit, 
Comme des aurores
pâles 
Et le jour qui
reluit ! 
Ô, joyeux et
pauvres, 
Vous errez sans
soucis 
En cherchant le
havre 
Dans les flots noircis, 
Et guettant dans
les ondes 
L’invisible et
doux port ! 
Et la mer profonde
 
Et souvent sans
remords 
Vous berce et vous
caresse, 
Vous sourit,
frêles nageurs, 
Et avec paresse 
Voit vos fronts songeurs ! 
Quand un adulte
passe  
Vous baissez
timidement 
Vos joues qu’il
embrasse 
Et vos yeux
charmants ! 
Toutes les femmes
sont vos mères 
Et les vieillards
chenus 
Sont tous vos
grands-pères 
Aux visages
inconnus ; 
Ô, âmes
orphelines, 
Ô, cœurs doux et
radieux, 
Enfances divines, 
Anges mystérieux ! 
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène 
 | 
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2197.
samedi 15 septembre 2012
Les Innocents
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