Le testament de Lokiman
 « Ô, mon fils
chéri et bien-aimé, 
N’en doute point,
ce monde est une ombre, 
Et seul Dieu
console l’homme sombre 
Qui erre,
gémissant et alarmé !  
Sache que tout
ici-bas est de la nuit 
Et que l’homme n’est
qu’un peu de poussière, 
Nous errons et
nous cherchons la lumière, 
Mais seul l’Éternel
règne et reluit, 
Tous les rois devant
lui sont courbés !  
S’ils baissaient
leurs têtes qui rayonnent, 
Ils verraient,
au-dessous de leurs trônes, 
Un abîme, et
trembleraient de tomber ! 
Bientôt, je verrai
reluire le soleil 
Du Seigneur, et
son aurore nouvelle, 
Dans le tombeau,
épris d’une aube plus belle, 
Je me lèverai de
mon sombre sommeil, 
Et mon âme s’envolera
aux éthers 
Comme une frêle et
légère voile 
Amoureuse des
vents et des étoiles 
Et des ondes
mélodieuses de la mer ! 
Ô, mon fils !
Crains Dieu et dis toujours 
Son nom quand le
jour se lève et se couche, 
Que les prières emplissent
ta bouche 
Et que ton cœur soit
empli d’amour ! 
Tu ne le vois pas,
mais sache qu’il te voit, 
Sache que son œil toujours
ouvert t’épie ! 
N’aime point les
méchants et les impies, 
Et quand l’oiseau
chante, entends sa voix 
Qui berce toute la
création  
Et console les
hommes en errance, 
Et qui fait
reluire l’espérance, 
Le pardon, l’amour
et la compassion ! » 
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène 
 | 
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2197.
dimanche 16 septembre 2012
Le testament de Lokiman
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