Prière à l’aurore
Aurore, reluis
dans l’éternel chemin
De ces peuples qui
vont dans les ténèbres,
Car les flambeaux
qu’ils portent dans leurs mains
N’éclairent point
leur nuit funèbre !
Pour choir dans
l’abîme noir et sans fond
Il ne leur reste,
hélas ! Qu’un pas à faire !
Lève-toi dans le
firmament profond
Et rayonne pour
eux, douce aurore !
Le Destin dit aux
Arabes : « Choisissez :
La tête gauche ou
la tête droite
De l’hydre ?
Les dictateurs du passé
Ou les tyrans
futurs ? La sombre boite
De Pandore attend
que vous l’ouvriez ! »
Et ces peuples
errants tremblent et hésitent
Entre leurs
bourreaux et leurs meurtriers
En maudissant leur
liberté maudite !
Périr embrasés ou
périr noyés ?
L’ardent bûcher ou
la haute falaise ?
Imitant Sisyphe
par son roc ployé,
Ils balancent
entre l’onde et la braise !
Eternel et sombre
recommencement !
Dilemme inexorable
et terrible !
Aurore, rayonne
dans le firmament,
Montre à ces
damnés qui errent, impassibles,
La voie du Salut
radieux ! Montre-leur
Pour qu’ils
cessent d’aller au précipice,
Divine aurore, tes
célestes lueurs,
Car le mont
dangereux qu’ils gravissent
Est haut, et les
vautours attendent en bas
Qu’ils tombent
pour ronger leurs dépouilles,
Comme s’ils
contemplaient un affreux combat
En guettant les
présents de la bataille !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
lundi 25 juin 2012
Prière à l'aurore
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Très joli poème, merci du partage! Bisous
RépondreSupprimer