A une beauté ailée
Elle passait, le
vent remuait sa robe
Blanche comme sa
chair qui reluit,
Pareil à un voleur
qui dérobe
Quelque chose et
dans l’ombre s’enfuit,
Elle rayonnait et
ne voyait personne
Tandis que tout
d’elle était épris,
Son sourire nous
faisait l’aumône,
Mendiants amoureux
de ses yeux chéris !
Sans voir, déesse
qui jamais ne soupire,
Les amants qui
gémissaient foudroyés,
Sans s’arrêter
pour entendre nos lyres
Ou pour ramasser
un doux billet,
Elle poursuivait
sa route éternelle
Impassible et
fière comme le Destin ;
Elle était
radieuse et elle était belle
Et son regard
comme les monts hautain !
Tels des oiseaux
sur une seule branche,
Nous lui chantions
des poèmes d’amour,
Ange, elle faisait
tomber ses plumes blanches
Quand elle errait,
aurore de nos jours !
La brise remuait
sa chevelure sombre,
Nuit profonde de
ses yeux étoilés,
Comme pour nous
rappeler que tout a son ombre,
Même les déesses
et les anges ailés !
Mais cette beauté
ne semblait point craindre
Du Temps le
sinistre avertissement,
Et ses yeux
brillaient sans nous entendre
En ouvrant ses
ailes fermées doucement
Pour s’envoler
loin des hommes et du monde
Et revenir au ciel
d’où elle vient,
Voile fatiguée par
nos ondes,
Que tout
contemplait et qui ne voit rien !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2092.
dimanche 24 juin 2012
A une beauté ailée
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: