à Aphrodite et à ses filles
Ô,
Aphrodite ! Que ton foudre radieux
Sur les criminels
ennemis des dieux
Qui maudissent tes
filles charmantes
Tombe, en les
emplissant d’épouvante !
Maudis l’homme qui
n’a jamais soupiré
En songeant à un
visage adoré
Ou à un baiser
ardent et sombre
Volé à une beauté,
dans l’ombre !
Comme tu châtias
Tirésias imprudent
Qui devint aveugle
en te regardant,
Châtie le fourbe
qui de reluire
N’a jamais imploré
un sourire
Et bénis doucement
les amoureux
Appesantis par
leurs fers et heureux
Qui dans les bois
et dans les rues errent
Epris d’un parfum
et de la lumière !
Femmes radieuses,
plus belles que le jour,
Soyez bénies,
déesses de nos amours !
Amoureuses ou
rebelles, vous êtes
Les muses qui
bercent les poètes
Lentement, avec
les chants de leurs voix,
Et quand, belles
et nonchalantes, on vous voit,
Tout nous éblouit
car tout rayonne !
Du ciel qui vous
envoie vous êtes l’aumône,
Comme le soleil
fait épanouir les fleurs,
Vous faites
soudain épanouir dans nos cœurs
Votre amour parfumé
qui nous enivre,
Pétales d’une
rose, feuilles d’un livre,
Ils s’ouvrent,
caressés par vos blancs doigts !
Nous obéissons à
vos douces lois,
Et quand nous ne
pouvons, souveraines,
Vous embrasser,
nous embrassons nos chaînes,
Rêveurs, en vous
vous voyant enfin venir,
Nous vous aimons
et aimons vous bénir !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
lundi 7 mai 2012
A Aphrodite et à ses filles
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