A une cigarette
Mes
lèvres amoureuses
T’embrassent
chaque jour,
Ô,
cigarette radieuse,
Objet
de mes amours !
Ma
bouche embrasse ta bouche
Et
mes doigts épris
Caressent
ton corps farouche
Qui
s’enflamme et périt ;
Dans
l’air, ta douce fumée,
Pareille
à mes soupirs,
Se
répand ; bien-aimée,
Je
la vois me bénir !
Ton
odeur m’ensorcelle,
Ton
parfum me séduit,
Tu
es, rêveuse et belle,
Le
rayon de mes nuits !
Ta
brise m’emporte
A
des rivages bénis,
Sur
la voile que portent
Tes
flots doux, infinis !
Ô,
ma douce martyre,
Tu
consens à mourir
Pour
moi, sans me maudire
Et
sans jamais souffrir !
Les
cendres s’envolent
De
ton corps embrasé,
Généreuse
et frivole,
Tu
ne veux qu’un baiser !
Je
t’embrasse et douce
Tu
péris sans adieux
Et
rien ne courrouce
Ton
sourire radieux !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
jeudi 19 avril 2012
A une cigarette
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