Monologue d’une beauté
Tu
sembles dire aux amants rebelles :
"Contemplez-moi,
car je suis belle !
Comme
le soleil qui dans l’azur reluit,
Ma
beauté rayonne et vous éblouit,
Et
quand je passe, étoile éphémère,
Les
yeux me voient et les cœurs espèrent
Et
moi, je ne suis éprise que du ciel,
Impassible
comme mes charmes éternels !
Madone,
égérie, reine, déesse,
Je
vous tourmente avec ma paresse,
Poètes
qui espérez me charmer
En
me souriant, de vos lyres armés,
Guerriers
impuissants, vains misérables
Qui
assiégez la tour invulnérable !
Ne
chantez pas mes divins attraits !
Je
suis la brave Ilion qui raille vos traits ;
Cupidon
me craint, et ses flèches impures
Ne
peuvent percer ma rude armure !
Je
marche, rêveuse, dans les combats,
Roide
comme les statues, je ne souris pas,
Et
bercée par le bruit de vos lyres,
J’entends
vos cœurs qui pour moi soupirent,
Et,
éprises victimes, je vous vois souffrir
En
vous évertuant à m’attendrir !"
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
jeudi 19 avril 2012
Monologue d’une beauté
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