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à ma fille bien-aimée J’aime tes jouets quand ils sont par terre, Bleus, jaunes, rouges, verts, orange, noirs, Et mon cœur frémit, mon cœur de père, Chaque fois que mes yeux peuvent te voir. J’aime le son de ta voix mélodieuse Qui dit des choses improbables et rit, Quand, pareille à une fée merveilleuse, Tu exauces mes vœux et me guérit. Je t’aime comme la mer immense, Je t’aime comme l’univers sans fin, Je t’aime plus que tu ne le penses, Et de ton amour j’ai soif et j’ai faim. Comme un soleil doux de printemps, tu brilles Dans le firmament clair de la maison, Toi qui viens d’arriver dans la famille Comme un fruit vert, mais qui est de saison ; Un an et quelques mois : petite vie, Petits soucis, petits pieds, petites mains, Mon âme de ta présence est ravie, Ébauche radieuse d’un être humain, Car les ébauches sont les plus belles ! Rien n’est plus beau que le premier amour, Le croquis d’une peinture éternelle Et le lever invincible du jour ! Alors écoute-moi : reste frêle, Reste petite, ne grandis pas, Et ne répond pas, quand je t’appelle : « Oui, mon père » mais répond « oui, papa » ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2201.
dimanche 7 décembre 2025
À ma fille bien-aimée
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