scyn, voyageur de l'au-delà Avec les mânes et avec les ombres Scyn allait, voyageur rêveur et las, Toujours de l'ici-bas à l'au-delà Dont il garda les cicatrices sombres. Il a vu des fantômes et des spectres, Ses bêtes fauves, des monstres hideux, Des âmes damnées déchirées en deux, Feuilles d'écoliers qu'opprime le maître, Maintes difformités impensables Qui ont des pattes ou qui ont des yeux, Et des êtres ténébreux et furieux Que la colère rend impérissables ; Et tout cela remplissait son âme De souvenirs obscurs, de vies, de morts, Comme une coupe remplie jusqu'au bord De venin, de rayons et de flammes, Visiteur qui n'a pas de demeure, Apparition qui n'a pas de foyer Et qui en cauchemars paie le loyer, Chaque nuit, chaque aurore et chaque heure. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
samedi 23 septembre 2023
Scyn, voyageur de l'au-delà
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