CARTES POSTALES (51) Le banc vide est seul dans la verdure Comme un homme qui pense ou qui gémit, Et comme les arbres de la nature Semble pousser et dans le vent frémit. Jadis, des poètes solitaires De jeunes amoureux, de vieux messieurs, Y sont venus s’asseoir, sur la terre Cherchant un endroit qui vient des cieux ; Des abeilles y faisaient leurs ruches, Des oiseaux venaient y faire leurs nids, Sans trembler des chasseurs et des embûches. Tout était radieux, tout était béni. C’est une belle et paisible retraite, Loin du tumulte incessant des mortels, Le lieu s’éternise et le temps s’arrête, Une paix étrange descend du ciel, Le soleil n’ose éclairer cette ombre, La lune contemple de loin ce banc Qui est à la fois heureux et sombre Et chérit les humains et les attend. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
mercredi 7 juin 2023
Cartes postales (51)
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