LE miroir de la vie
Comme dans un
limpide et effrayant miroir
Fait, non pour
regarder, mais qui est fait pour voir,
Je vois, pâles
vierges de leur beauté ravies,
Sourire tous les
jours inconstants de ma vie.
Je vois mon
jeune âge, de lui-même content,
Des beautés
souriant du sourire qu’on attend,
Mes rêves de
grandeur, mes illusions de gloire,
Soleils qui
éclairent toutes les nuits noires ;
Je me vois
aujourd’hui, dans ce miroir clair,
Appesanti de
lourds et d’invisibles fers,
Caressant les
cordes de mon auguste lyre,
Maintes fois
caressée et qui semble sourire
Et qui chante
encore de lamentables vers,
Ces fleurs
sèches s’épanouissant dans le désert ;
Je vois ma
vieillesse courbée sur sa canne
Comme par ses fardeaux
éternels un âne
Chétif et
malade, que conduit le destin
Du matin jusqu’au
soir et du soir au matin
Sur des sentiers
divers et des routes amères.
Et mes heures
perdues en vaines chimères
S’envolent
devant moi dans cet immense ciel
Sans soleil,
sans lune, pâle et artificiel.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
mercredi 4 juillet 2018
Le miroir de la vie
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