La disparition d'atlas
Atlas, las de
porter la voûte céleste,
S’est enfui en
laissant son éternel fardeau
Brisant ses
épaules et lui ployant le dos,
Flotter
lugubrement dans l’abîme funeste,
Il erre
maintenant dans l’immensité sombre,
Léger, ne
portant que le faix de son remords :
Il est parti,
mais le vieux monde n’est pas mort,
Et l’univers
après lui n’est pas plein d’ombre !
Les heures
infinies passées dans le crépuscule,
Loin du ciel
qu’il porte, loin du soleil radieux,
La solitude loin
des hommes et des dieux,
Le supplice
maudit, la ruse d’Hercule :
A quoi donc a
servi cette farce infâme ?
Chaque jour qui
passait, il l’a cru son dernier,
Et la tête basse
comme pour prier
Il lui semblait
porter, parfois, sa propre âme !
Et il erre
aujourd’hui dans l’univers immense,
Cherchant d’autres
mondes mystérieux à porter,
Sombrant dans le
néant et loin de la clarté,
Vaste et
légendaire portefaix en démence !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
mardi 12 juin 2018
La disparition d'Atlas
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
23:15
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