ulysse
Fatigué des
affres et des douleurs,
Ulysse erre dans
la nuit profonde,
Il a plus de
rides que la mer d’ondes
Et de remords
que la terre de fleurs ;
Après dix ans de
guerre, de combats
Aussi sanglants
que des plaies ouvertes,
Loin de son
Ithaque aux montagnes vertes,
Le grand Ulysse
comme Ilion tomba !
Il oublia où se
trouvait le port
Et le beau
visage de sa femme,
Et cette mer l’emporte
comme une âme
Jusqu’au rivage du
pays des morts !
Pénélope, nom
immense et spectral
Hante encore sa
pauvre mémoire,
Flambeau allumé
dans la nuit noire
Qu’éteindra
bientôt l’orage fatal ;
Son visage,
comme un peu de brouillard
Que le soleil de
l’oubli dissipe,
Disparaît, et la
mer participe
A l’effacer de l’esprit
du vieillard.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
mercredi 13 juin 2018
Ulysse
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