CONTE: JACK (PARTIE V)
V. La ruse de Jack pour vaincre le géant, et sa
mission suivante
« Quel gaillard ! s’étonne le
géant, ce petit
A reçu tous mes coups sans les avoir
sentis !
Des frôlements de souris ! De quoi
est fait ce diable ? »
Pour éprouver sa force, il met sur la
table
Deux énormes vases de soupe chaude
pleins,
Et lui dit : « Mange avec
moi. » Mais Jack, plus malin,
Sait qu’il ne peut goûter à cette
nourriture,
Sous son vêtement lie un sac dont l’ouverture
Est bien dissimulée sous son menton,
puis prend
Son grand vase et l’y verse, et le géant
comprend
Qu’il a tout englouti plus vite que
lui-même.
Encore une fois sa surprise est suprême,
Jack lui dit : « Vous allez
être encore étonné !
Car sans vous offenser – que je sois
pardonné,
Vous êtes un fort bon hôte et vous savez
plaire –
Je fais une chose que vous ne pouvez
faire. »
« Quoi donc ? » « Je
puis, sans qu’il ne m’arrive aucun mal,
Avaler mon poignard acéré et fatal. »
Et dans le sac plonge l’arme étincelante.
« Ah, s’écrie le géant, vermine
insolente !
Cela se croit plus fort moi ! »
Et stupidement
Avale son poignard et en meurt
rapidement
En poussant un grand cri de douleur et
de rage
Qui semble un rugissement de bête ou d’orage.
Jack prend tous ses trésors aux magiques
pouvoirs
Et voyage deux jours sans entendre ni voir
D’autres géants, cherchant partout et
sans cesse.
Il trouve un chevalier qui cherche une
princesse
Dans la forêt, et veut l’aider à libérer
La belle des fers d’un magicien abhorré.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
samedi 2 septembre 2017
Conte: Jack (Partie V)
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