La tempête
Ary Scheffer, La tempête (1820)
Un vieux, des épouses, des enfants et un
chien
Sont venus contempler les flots qui
gémissent,
Pareils à des spectres menaçants et
anciens
Qui, quand la nuit tombe, grondent et
grandissent !
Les femmes attendent leurs époux
laborieux,
Partis dès le matin, qui bravent les
ondes,
Victimes peut-être des sombres flots
furieux
Et perdus dans la mer immense et
profonde !
Sur chaque flot elles se penchent en
écoutant
Son rugissement lugubre, errant et
monotone,
Et guettent en tremblant, en rêvant et
en doutant,
Les cris de leurs époux dans l’océan
d’automne.
Les enfants, effrayés pour d’obscures
raisons,
Devant les sombres flots appellent leurs
pères
Pour qu’ils en sortent et qu’ils
reviennent à la maison
Caresser leurs têtes mignonnes et si
chères,
Et les fidèles chiens, qui ne peuvent
parler,
Font retentir en chœur leurs aboiements
sonores ;
Comme les flots voleurs ils voudraient
déferler
Pour sauver leurs maîtres partis dès
l’aurore.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
lundi 21 novembre 2016
La Tempête
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: