le rocher
Vieux rocher
blanc que couvre la mousse
Et qui comme les
fleurs et l’herbe pousse
Près du
tranquille ruisseau transparent,
Et du chêne dont
il est le parent ;
Tout s’agite
autour de toi et tu penses,
L’éternel
printemps est ta récompense,
Car jamais,
rocher blanc, tu ne frémis
De l’hiver pâle
qui gronde et gémit
Dans le clairon
profond des serrures !
Tu contemples
toute la nature
Et tu vois
passer les jours et les nuits
Et fuir le vent
rapide qui fuit
Et l’onde
limpide et passagère
En emportant la
feuille légère !
Comme un trône
tu es majestueux,
A tous les
voyageurs affectueux
Tu fais un roi
de tout homme qui passe,
Hospitalier,
jamais tu ne te lasses
Des passants qui
viennent matin et soir
Sur toi, souvent
las de marcher, s’asseoir.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
dimanche 19 juin 2016
Le rocher
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