dimanche 19 juin 2016

Le rocher

 le rocher

Vieux rocher blanc que couvre la mousse
Et qui comme les fleurs et l’herbe pousse
Près du tranquille ruisseau transparent,
Et du chêne dont il est le parent ;
Tout s’agite autour de toi et tu penses,
L’éternel printemps est ta récompense,
Car jamais, rocher blanc, tu ne frémis
De l’hiver pâle qui gronde et gémit
Dans le clairon profond des serrures !
Tu contemples toute la nature
Et tu vois passer les jours et les nuits
Et fuir le vent rapide qui fuit
Et l’onde limpide et passagère
En emportant la feuille légère !
Comme un trône tu es majestueux,
A tous les voyageurs affectueux
Tu fais un roi de tout homme qui passe,
Hospitalier, jamais tu ne te lasses
Des passants qui viennent matin et soir
Sur toi, souvent las de marcher, s’asseoir.


Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène 

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