néants
Mortels, je
contemple votre abîme et j’en ris !
Chacun dans la
griffe de sa chimère est pris :
Ambition,
vanité, témérité, gloire,
Et tout rayon
revient à la nuit noire !
Que vous êtes
sombres, que vous êtes petits !
La vie est une
plume et vous appesantit,
Jusqu’à ce que
la Mort, créatures souillées,
Vienne brandir
sa faux de votre sang rouillée
Et moissonne de
vos âmes les épis mûrs !
Revenez à votre
néant, vermisseaux impurs !
Disparaissez,
êtres insignifiants et mornes !
Votre petitesse
est grande et n’a point de bornes !
Ne le voyez-vous
point ? L’abîme est sous vos pieds,
Vous êtes
aveugles ; comme cela vous sied !
Poussières, que
le vent souffle et vous emporte !
Aimez-vous, ou
alors haïssez-vous ; qu’importe ?
Vous sombrerez
bientôt dans l’éternelle nuit !
Nul astre dans
votre firmament ne reluit
Et voiles, vous
errez dans la mer profonde,
Jouets de mille écueils,
des vents et des ondes !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
vendredi 13 mai 2016
Néants
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