où vas-tu, radieuse et preste...
Où vas-tu,
radieuse et preste
Comme le soleil
qui se meurt ?
Pourquoi fuis-tu ?
De quoi as-tu peur ?
Ecoute ma lyre
et reste !
Maintes fleurs,
dans leurs profonds vases,
Que je n’ai pu
jamais t’offrir,
Se fermèrent en
voyant souffrir
Mon coeur que ta
flamme embrase,
Maints vers sont
morts sur mes lèvres
Avant qu’ils ne
fussent chantés,
Enfants frileux,
épouvantés,
Pris par la
farouche fièvre !
Tu t’en vas,
insensible et belle,
En continuant
ton chemin,
De nos amours
sans lendemain
Te riant, déité
rebelle !
Parfaite comme
le marbre
Par un Michel-Ange
sculpté,
Tu ris du poète
dompté,
Éploré sous un
grand arbre
Et qui caresse
les cordes
De sa lyre qui
en gémit,
Et, te voyant
passer, frémit,
Implorant ta
miséricorde !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
vendredi 19 février 2016
Où vas-tu, radieuse et preste...
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