Le violeur
La nuit est sombre
comme le fond d’un puits ;
Dans le ciel pâle
nulle étoile ne reluit,
Tout a l’air
suspect et semble complice.
Les yeux emplis de
feu et de vice,
Le chasseur, le
pas sûr, l’air décidé,
Le visage balafré,
le cœur ridé,
Contemple sa
proie, l’air sombre et fauve.
Mille pensées
tourmentent sa tête chauve
Mais il ne voit que
le frêle et blanc corps
De sa victime qui
erre sans remords.
Elle est si douce
et semble sourire
Invisiblement,
mais ses pas l’attirent,
Hélas ! Dans
l’abîme qu’elle ne peut voir
Et qui se creuse
sous elle, immense et noir !
Cette jeune et
blanche hirondelle
Ignore le vautour
qui vole près d’elle,
Affamé, par le
désir embrasé,
Le regard comme
ses serres aiguisé !
Innocente, elle
poursuit sa route,
Sans qu’elle le
sache et sans qu’elle s’en doute !
Ô, effroyable
forfait ! Crime hideux !
Il marche toujours,
le pas hasardeux,
Et semble,
impondérable reître,
Rêver à quelque
chose de sinistre,
A la solitude et à
l’amour,
Bénissant la nuit,
maudissant le jour !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
dimanche 15 décembre 2013
Le violeur
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: