Hymne au vent
Ô, vent, écoute
ces mots pleins d’ombre !
Si tu passes près
de sa maison,
Dis-lui que son
amour sombre
Est l’ennemi de ma
pâle raison !
Ô, vent doux !
Si tu t’envoles
Près de son
lointain logis,
Dis à cette belle
frivole
De plaindre le cœur
qu’elle rougit,
Entre à sa douce
demeure
Interdite à mes
pas épris,
Pour voir si elle
pleure
Ou, oublieuse,
elle rit !
Va, éternel
messager !
Trouve son
bienheureux gîte,
Et entre-y, pâle
et léger,
Sans attendre qu’elle
t’invite !
Glisse secrètement
sous la porte
De son tortueux
foyer ;
Va, cours, vole et
lui emporte
Ce poétique
billet,
Cherche sa
rustique chaumière
Et dis-lui de me
revenir,
Radieuse comme une
lumière
Et tragique comme
un souvenir !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
mercredi 4 décembre 2013
Hymne au vent
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