Rayonnements
Comme le soleil,
rayonne
Dans l’azur de mon
cœur,
Belle au sourire
vainqueur
Dont le front fait
l’aumône
Aux mortels qui
passent
De tes grâces
épris,
Dont les regards
surpris
Doucement t’embrassent !
Les cordes de ma
lyre
Sont tes cheveux
obscurs,
Tes rayons sont
plus purs
Quand je te vois
reluire,
Que le matin, l’aurore
Et le jour
triomphant !
Comme la mère l’enfant,
Berce-moi encore
Pour que je m’endorme
Dans tes bras
bienveillants,
Et pour qu’en
essuyant
Mes éternelles
larmes,
Tu me dises des
choses
Qui me feront
frémir,
Avant de m’endormir
Sur un lit de
roses !
D’où te vient
cette tristesse
Qui obscurcit
souvent
Comme les nuées le
vent
Tes yeux, douce
déesse ?
Cette mélancolie
Est certes une
beauté,
Mais laisse-moi
méditer,
Aime, souris et
oublie !
Laisse-moi, sur l’abîme,
Me pencher
avidement,
Et vois le
firmament
Plein de chants
sublimes ;
En tombant dans le
gouffre,
Tends-moi ta blanche
main,
Déesse, seuls les
humains
Se lamentent et
souffrent,
Mais toi, fais
choir des plumes
Avant de t’envoler,
De ton corps
étoilé
Que l’encens
parfume !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
samedi 8 septembre 2012
Rayonnements
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