Monologue d’un salafiste
« Impies,
Dieu allume dans les nuées
Son foudre qu’il
fera tomber sur vous
Et que ses
archanges pleins de courroux
Ravivent avec
leurs ailes déployées !
Satan parle quand
vous ouvrez la bouche,
Vous courroucez le
dieu que vous reniez,
Le clairon du
Jugement dernier
Retentira,
impassible et farouche,
En ébranlant le
ciel et la terre !
Et vous frémirez,
ô, enfants perdus
En gémissant sans
être entendus
Dans la Géhenne où
les démons errent !
La femme est du
Mal la polaire étoile
Quand elle sourit,
fière de sa beauté !
Les deux anges, debout à ses côtés,
Lui demandent
chaque jour : « Où est ton voile ? »
L’art est de l’enfer
la porte ouverte
Car seul Dieu
crée, arrogants mortels !
Vous lui rappelez
les païens autels
Et les nations
foudroyées et mortes !
Et vos désirs
maudits sont les voiles
Qui au royaume de
la Perdition
Vous conduisent,
aveuglés par vos passions
Et au front une
marque fatale !
Coupez des mains
et coupez des têtes,
Châtiez les
pécheurs pour plaire à Dieu
Qui est clément et
miséricordieux
Et qui voit
ici-bas ce que vous faites !
Ils sont trop
nombreux pour qu’il les punisse
Seul. Soyez donc
les dignes messagers
De la colère du
Seigneur affligé
Et courroucé par
nos sombres vices !
Sa voix éternelle
est trop pure
Pour qu’elle
entendue par vous,
Obéissez-lui,
obéissez-nous,
Ou tremblez des
infernales tortures
Et des vautours
aux ailes enflammées
Et qui rongeront
vos éternelles peaux,
Quand vous errerez,
un jour, sans flambeaux,
Dans les ténèbres
et dans les fumées ! »
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
mercredi 20 juin 2012
Monologue d’un salafiste
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: