cE que savait le prophète L’homme ne fut, pendant quelque temps, que peu de chose. (Coran, 76, 1) Le Prophète lisait : « L’homme, chose vile, Pendant quarante ans ne fut qu’un peu d’argile. » Quand il eut fini la sourate, il dit : « Je vois Ce qu’aucun de vous ne peut voir, et seul moi Entends ce que vous ne pouvez pas entendre. Le ciel est accablé et je peux le comprendre, Et gémit de porter le bien pesant fardeau Qui a toujours courbé à votre insu son dos Des anges prosternés partout à sa surface, Au point que pour quatre doigts il n’y a pas de place. Ils adorent tous, sans être las, le Seigneur. Si vous saviez ce que je sais, vous auriez peur De rire, et pleureriez de toute votre âme ! Vous quitteriez soudain vos lits où sont vos femmes, Vous ne vivriez plus au monde des humains |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
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mercredi 12 mai 2021
Ce que savait le Prophète
mercredi 1 août 2018
Ce qu'on voit la nuit
ce qu'on voit la nuit
Quand, tourmenté après minuit, on se
réveille,
Et dans le firmament et sur terre il
fait noir,
Alors que tout ce qui est humain
sommeille,
On voit des choses qu’on ne devrait pas
voir.
On voit des spectres errer dans la nuit
colossale
Qui descend sur le monde empli d’un
grand effroi ;
On les entend hurler dans de vastes
salles
Où mangeaient autrefois des reines et
des rois !
On voit des dagues reluire dans l’ombre
Et que rougissaient les grands
assassinats,
Portées par des bourreaux et des hommes
sombres,
Les jeunes de la cour ou les vieux du
Sénat !
On voit des insectes hideux et difformes,
Et qui sont souvent noirs, comme pour
nous leurrer !
Ramper calmement dans les ténèbres
énormes
Et dans des dédales qui leur ressemblent
errer,
Et on entend soudain de vagues murmures
D’êtres et de choses, de morts et de
vivants ;
Comme une complainte de toute la Nature
Qui chante, qui soupire, et gémit en
rêvant.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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