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promenade sylvestre J’aime errer dans ces bois fantastiques Emplis de l’incommensurable nuit, De lyres cassées, de monstres antiques, Et où le soleil vaguement reluit. J’entends les bois me narrer des histoires Et les arbres me conter des récits, Qu’écrit la nuit avec son encre noire Et qui plaisent au cœur et l’esprit aussi. J’oublie mes tourments et mes insomnies Dans vos profondeurs éloignées du jour, Je sens en moi la tristesse infinie Qui revient comme un défunt amour. Mon cœur adore vos solitudes Où il trouve l’ombre et le réconfort, Et si la vie avec ses habitudes Était une mer, vous seriez le port, Le port incommensurable, splendide, Profond, hospitalier, vertigineux, Où se reposent les vaisseaux livides Des marins brisés, grâce à vous heureux. Ô bois, que votre ombre infini m’absorbe Comme une terre sèche absorbe l’eau, Que je sois une fleur ou une herbe Qu’emporteront la tempête et les flots ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2197.
mercredi 1 octobre 2025
Promenade sylvestre
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