CARTES POSTALES (19) La mer, qui reluit sous les rayons de l’aurore, Caresse le rivage et le berce encore Pour qu’il se réveille de son sombre sommeil. Pareil à un enfant étonné, le soleil Dans le miroir des flots transparents se regarde, Bien que les nuages rêveurs le retardent, Les ondes le portent, comme un radieux fardeau, Jusqu’à la terre qui l’attendait, sur leur dos. Bientôt il marchera jusqu’aux sommets des monts, Et il terrassera les sinistres démons De la nuit, de l’ennui, du ténébreux suicide, Spectres qui croissent dans l’ombre et le vide ; Bientôt il chantera, faisant venir le jour, Un hymne à la vie et à l’éternel amour, Et la mer reluira dans toute sa gloire, |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
vendredi 18 mars 2022
Cartes postales (19)
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