CARTES POSTALES (6) Une lueur persistante Dans la forêt inquiétante Jaillit comme un petit soleil. L’ogre s’ennuie et a sommeil Dans sa cabane, son taudis. L’ogresse, quant à elle, dit Qu’il faut que les enfants mangent, Que ses ronflements les dérangent Et les empêchent de dormir, Et lui l’écoute sans frémir, Pose sa massue dans l’ombre Dans un coin poussiéreux et sombre, Va dormir, ronflant derechef. L’ogresse met sa grosse clef Sur la table, loin de l’orage Cachant les enfants dans leur cage. Nous sommes, esprits arséniés, Comme ses enfants prisonniers De l’ogre et de l’ogresse, |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 26 octobre 2021
Cartes postales (6)
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