Le Prophète décrit le Paradis

le prophète décrit le PARADIS Les jardins de délices, arrosés par des fleuves, ces jardins où l’on trouvera une nourriture éternelle, et des ombrages toujours verts, seront le prix de la piété. Les incrédules auront les flammes pour récompense. (Coran, 13, 35) Les compagnons disent au Prophète : « Chaque fois Que nous sommes avec toi, nos cœurs pleins de foi Deviennent, ô Prophète, en te voyant plus tendres, Et nous croyons être à l’au-delà sans attendre. Quand tu nous décris le Paradis et l’enfer, Nous croyons les voir et ils sont devant nous, clairs, Tant tu nous les décris avec exactitude ! Or nous reprenons nos anciennes habitudes, Lorsque nous te quittons, et la vie nous séduit ; Nos femmes, nos enfants, nos fermes et nos fruits Nous font oublier bien des choses et nous distraient, Nous revivons, et ces tentations nous effraient ! » Le Prophète répond : « Si vous restiez toujours Comme vous êtes chez moi à votre retour, Par le Seigneur qui tient mon âme ! les anges Viendraient afin de vous saluer sans mélange, En vous tendant la main, chez vous et dans vos routes. Si vous ne commettiez aucun péché, sans doute, Dieu par d’autres mortels tous vous remplacerait, Pour qu’ils en commissent, et il leur pardonnerait. » On lui demande alors : « Dis-nous, ô Prophète, De quoi la demeure du Paradis est faite. » « De briques d’or, répond le Prophète, et d’argent, Et le musc parfumé lui sert de ciment. Elle a pour cailloux des saphirs et des perles, Sa terre est de safran et son parfum déferle, Celui qui y entre sera toujours heureux, Jamais triste dans les enchantements nombreux, Sur lui la mort ne peut pas poser son aile, Sa jeunesse sera elle aussi éternelle, Il a des vêtements que rien ne peut user, Rien ne lui sera au Paradis refusé. » Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène