la prosternation d'un chameau Nous pourrions faire descendre des cieux un prodige devant lequel ils courberaient leurs fronts humiliés. (Coran, 26, 4) Chez des Ansarites il y avait un chameau Duquel ils se servaient pour transporter leur eau. Or le chameau était devenu indocile Et il leur refusait son dos jadis tranquille ; Les plantes en souffraient ainsi que les palmiers Et qu’une longue soif finit par anémier. Le Prophète vint, ses compagnons le suivirent. Il allait au jardin ; les maîtres le virent Et ils s’écrièrent, le croyant en danger : « Ce chameau, Prophète, est comme un chien enragé, Et nous avons peur qu’il t’assaille ou te blesse ! » Mais le Prophète dit : « J’y vais ; qu’on me laisse. Soyez certain qu’il ne me fera point de mal. » Dès qu’il s’approche du dangereux animal, Le chameau se prosterne à ses pieds. Le Prophète Le prend alors, soudain docile, par la tête, Et il recommence son travail silencieux. Les compagnons s’écrient : « Ô messager de Dieu ! Cette bête n’entend pas et se prosterne Devant toi ! On entend, nous, et on discerne, Et nous devrions, pour mieux montrer notre foi, Plus que ce chameau nous prosterner devant toi. » Le Prophète répond : « Sachez qu’aucun homme Ne doit se prosterner devant un autre comme Cet animal qui s’est prosterné devant moi Pour obéir à Dieu, qu’il soit prophète ou roi. Si Dieu le permettait, je dirais à la femme De se prosterner en lui montrant sa flamme (Comme devant Joseph, jadis, ses pieux parents) |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2186.
lundi 7 juin 2021
La prosternation d’un chameau
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