LEs limites de l'obéissance Ô croyants ! Obéissez à Dieu, obéissez au Prophète et à ceux d’entre vous qui exercent l’autorité. Portez vos différends devant Dieu et devant le Prophète, si vous croyez en Dieu et au jour dernier. Ceci est le mieux, c’est la meilleure issue du débat. (Coran, 4, 59) À la tête d’une troupe composite Le Prophète nomma un homme ansarite Et donna aux soldats l’ordre d’obéir À ses commandements, et ne point le trahir. Il arriva que ses soldats le fâchèrent, Et pour les embraser comme lui de colère, Il leur ordonna de lui collecter du bois. Ils le firent. Alors à ses soldats aux abois Il dit d’allumer un grand feu. Ils le firent. « Le Prophète ne vient-il pas de vous dire, S’écria-t-il, de ne point me désobéir ? » « Si », répondirent-il. « Alors sans tressaillir Vous allez vous jeter dans ce feu qui se brûle. » On se regarde avec terreur et on recule. Les soldats s’écrient : « Mais c’est le feu de l’enfer Que nous fuyons grâce au Prophète ! Il nous est cher, Notre salut ! Et tu veux que dans cette flamme Nous perdions à la fois nos vies et nos âmes ! » Ils restèrent là à protester, et le feu S’éteignit de lui-même ; il n’en resta qu’un peu Comme la colère de l’émir courroucé. Les soldats reviennent, par leur foi poussés À tout raconter au Prophète. Il les écoute Et leur dit : « Celui qui qui s’y jetterait, sans doute, Y resterait toujours, et l’enfer sera sien. |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
jeudi 6 mai 2021
Les limites de l’obéissance
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