Abdoullah ibn Salam

abdoullah ibn salam Ceux à qui nous avions précédemment promis de belles récompenses seront éloignés de ce séjour terrible. (Coran, 21, 101) Qays ibn Oubad conta : « J’étais à la Médine, À la mosquée que la vraie foi illumine, Avec des compagnons du Prophète, quand vint Un homme dont le front pieux tous nous retint, Tant la foi se voyait sur son beau visage. Le nom de cet homme si paisible et sage ? Abdoullah ibn Salam. Tout le monde alors dit : “Voici un homme qui sera au Paradis !” Aussitôt qu’Abdoullah eut fini de faire Une rapide mais auguste prière, Je marchai derrière lui jusqu’à sa maison Car je voulais qu’il me dît pour quelle raison Il était des heureux du Paradis. Nous sommes Chez lui, et nous parlons ; je conte à mon homme Ce qu’on a dit de lui. “Par le Seigneur Très-Haut ! S’est-il écrié, bien que ce ne soit pas faux, Aucun homme ne doit dire, après le Prophète, D’un autre qu’il est au Paradis. Ne t’inquiète Pas, je vais t’expliquer pourquoi, cependant, Ils l’avaient dit. Quand le Prophète était vivant, J’eus une vision que je lui contai entière : J’étais dans un jardin aux beautés singulières, Vaste, charmant et vert, et dans ce lieu serein Il y avait une grande colonne d’airain, Qui à mes yeux était encore un mystère, Son chapiteau au ciel et sa base sur terre. Un anneau y pendait. Il me fut commandé De monter, mais je ne pouvais. Je fus aidé Par un servant, et au sommet de la colonne J’entendis une voix : “Jamais n’abandonne Cet anneau, car il faut y tenir fermement.” Quand je me réveillai, j’avais le sentiment De le tenir dans ma main. Le Prophète De ma vision daigna être l’interprète, Et me dit : “Le jardin est la vraie religion ; La colonne est la sienne, et quant à ta mission, C’est de garder la foi. L’anneau, c’est la corde Que Dieu tend et que ne rompt aucune discorde. Tu garderas la foi perpétuellement, Et jusqu’à ta mort tu resteras musulman.” » Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène