Joulaibib Vos trésors et vos enfants ne vous rapprochent point de l’Éternel. Il ne récompense que la foi et les bonnes œuvres. Ses récompenses sont magnifiques. Le croyant vertueux reposera au sein de la paix dans le séjour de délices. (Coran, 34, 37) Le Prophète aimait d’une amitié sincère Joulaibib, laid, petit et célibataire, Et lui disait souvent, plaisantant avec lui : « Pourquoi es-tu sans femme jusqu’à aujourd’hui ? » Joulaibib répondait : « Ta question m’étonne, Ô messager de Dieu ! Quel est l’homme qui donne Sa fille à un pauvre hère comme moi ? Pour un père voilà bien un objet d’émoi ! J’ai un nom obscur et un hideux visage, Et je suis moins riche que tous ceux de mon âge. » Le Prophète disait : « Tu es riche chez Dieu. » Bien qu’il ne fût pas beau, Joulaibib, en tous lieux, Des femmes qu’il voyait faisant ses égéries, Leur murmurait des vers et des galanteries, Au point qu’on se fâchait de lui. Quand il passait, On cachait les femmes et on les menaçait. Voulant le protéger des ardeurs jalouses, Le Prophète alla lui trouver une épouse. « Joulaibib ! s’écria la mère, ô mon dieu, non ! » Car elle le savait sans richesse ni nom. La fille toutefois dit : « C’est le Prophète Qui veut me marier. Qu’est-ce que vous faites ? Osez-vous lui dire non ? » Ses parents, enfin, Acceptèrent l’union. Quand le Prophète vint, Il pria pour cette jeune femme pieuse : « Dieu, comble-la de biens et rends-la heureuse. » Quelques jours passèrent. Joulaibib, marié, Entendit l’appel au combat. « Les guerriers, S’écria Joulaibib, se préparent à la guerre ! Je dois aller avec eux ! » Il quitta sa terre, Sa maison, sa femme, son lit, et combattit. À la fin du combat, le Prophète à tous dit : « Qui avons-nous perdu ? ». On chercha : « Personne » Répondit-on. Mais le Prophète s’en étonne : « Pourquoi ne vois-je pas Joulaibib, alors ? » On le chercha partout et on le trouva mort, Et à côté de lui sept autres cadavres D’ennemis qu’il avait tués. Dans son havre Le Prophète le mit lui-même et l’enterra, Et il n’avait de lit que ses généreux bras. « Il a tué sept hommes et ils le tuèrent ! S’écria le Prophète, il est mort dans la guerre, Il est des miens, il est des miens, il est des miens ! » Comme il avait prié Dieu de combler de biens La veuve qui était de Joulaibib la femme, Sa renommée grandit plus vite que la flamme, Ses prétendants furent très nombreux. Elle était |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
dimanche 31 janvier 2021
Joulaibib
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